Cathy bénéficie d’un soutien psychologique par le biais de l’indemnisation des accidents du travail, mais ce soutien est limité et elle doit se battre pour continuer à avancer.
Transcription
I could have used a lot more support – I’m going to say, like, psychological, emotional support with this. And everybody needs it. And because I got sick at work, mine has been provided to me. But we all know how much it costs to see a psychologist. There needs to be people who are counsellors, psychologists who are trained in long COVID, who can help people. And once every six weeks just doesn’t cut it. And most of them are not going to get the help because it’s too expensive and they’re paying out of pocket.
I: Do you have to pay out of pocket for – to see your therapist?
I do not.
I: But and you said every six weeks. Is that the limit of how often you can go?
Sometimes it has been more frequent. I don’t know that I’ve been given a limit on that. And she does have to keep reapplying. She has had to go to bat for me to say, “No, she’s not well. You know? She absolutely is not going back to work like this.” So she has really gone to bat for me. But this is someone who is trained in—what’s the word?—chronic illnesses and trauma recovery. That’s not necessarily everybody’s specialty. But there needs to be a huge team that people can go to without having to pay an arm and a leg. Because I see the cries for help.
[J’aurais pu bénéficier d’un soutien psychologique et émotionnel beaucoup plus important. Je parlerai plutôt de soutien psychologique et émotionnel. Et tout le monde en a besoin. Comme je suis tombée malade au travail, on m’a fourni le mien. Mais nous savons tous combien cela coûte de voir un psychologue. Il doit y avoir des conseiller·ères, des psychologues formé·es à la COVID longue, qui puissent aider les gens. Et une fois toutes les six semaines, cela ne suffit pas. La plupart de ces personnes n’obtiendront pas d’aide parce que c’est trop cher et qu’elles doivent payer de leur poche.
I : Devez-vous payer de votre poche pour voir votre thérapeute?
Je n’ai pas à le faire.
I : Mais vous avez dit toutes les six semaines. Est-ce la limite de la fréquence à laquelle vous pouvez y aller?
Parfois, cela fut plus fréquent. Je ne sais pas si on m’a donné une limite à ce sujet. Et elle doit sans cesse renouveler sa demande. Elle a dû se battre pour moi en disant : « Non, elle ne va pas bien. Elle ne va absolument pas reprendre le travail ainsi. » Elle s’est donc vraiment battue pour moi. Mais c’est une personne formée aux maladies chroniques et à la guérison des traumatismes. Ce n’est pas forcément la spécialité de tout le monde. Mais il doit y avoir une vaste équipe à laquelle les gens puissent s’adresser sans avoir à se ruiner. Car je vois les appels à l’aide.] Traduction de l’original anglais.
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